Rencontrer Karine Julien

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Karine Julien 

Auteure et metteure-en-scène de la compagnie, comédienne, marionnettiste


Elle développe très tôt une attirance pour le théâtre visuel, qui correspond à des préoccupations sur le dédoublement, présentes dans des écritures et dessins personnels.



Après 8 ans de pratique théâtrale, elle se forme donc dès 1999 au jeu, à la manipulation et à la construction de marionnettes, auprès notamment de François Lazaro, Pierre Blaise, Le théâtre du Mouvement, Neville Tranter, au samovar, et à Prague (Kid Cie). Le travail du bouffon (Cie Théâtre Pluriel, Festival de Théâtre de Poznan (Pologne) 1996/97), et celui avec les compagnies de théâtre de marionnettes Houdart/Heuclin (Padox dans la cité – festival île de France, 2002), Le Bread and Puppet Theater (The insurrection mass for rotten ideas – Artistic Athévains, 2003), le Théâtre Sans Toit (Une case blanche pour d’entrée de jeu – Théâtre Jean Vilar, 2005) sont les expériences qui vont le plus nourrir cette question de l’interprétation du comédien dans son rapport au personnage, au « double », et asseoir sa conviction de l’importance du travail corporel déjà présente dans son mémoire sur la marionnette (elle est titulaire d’une maîtrise d’arts du spectacle).



En 2000, avec la Cie Mi-Peau Mi-Pierre, expérimentant ce jeu par délégation à une forme plastique avec des musiciens, elle intègre alors déjà en plus cette question de la musicalité dans ses créations théâtrales, et au fil de celles-ci, réalise son attirance à mettre en scène des histoires. Participant à l’Atelier de recherche théâtre et musique, à l’E.N.M.D. d’Argenteuil en 2005, elle travaillera ensuite sur La Révolte des couleurs, spectacle musical de marionnettes, (Conservatoire Edgar Varese, Gennevilliers. 2007), où il a été également question de former des enfants-marionnettistes pour jouer cette création. D’ailleurs, la passion pour la transmission (un autre regard sur le travail de mise en scène), est née avec Bernard Grosjean (beaucoup inspiré d’Augusto Boal), à l’université, et pratiquée notamment pendant trois ans au sein de la Cie du Théâtre sans Toit.

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